Histoire noire

Souvenirs froids :

C'était une journée ensolleillée, en Hiver. Le froid règnait, cependant le beau temps était de mise et rendait les habitants de la ville de Venicia de bonne humeur. Venicia était une grande ville prospère, à proximité du village de Kiri. Les belles ruelles de la ville constituaient un régale pour les yeux, et devenaient le point fort de la ville en matière de tourisme. La ville faisait rêver bien des voyageurs, que se soit par son marché, son port, ou encore son église...
Un homme, vétu d'un vêtement blanc, porteur d'une capuche qui recouvrait son visage d'ombre, s'avancait en direction de la cathédrale St Hélène de la ville. Personne ne semblait percevoir sa présence... Peut être, du fait que cet homme était tellement froid, que nul ne souhaitait avoir affaire à lui... Qui sait ?
Une chose est sur, c'est que celui-ci marchait sur la grande place de l'église, et aucune des personnes rencontrées sur son chemin ne faisait attention à lui. Il arriva devant le grande cathédrale de Venicia. Ornée de vitrailles magnifiques ainsi que d'une architecture sans précédant, elle était, sans aucun doute, la merveille de la cité. Cependant, même devant ce spectacle des plus grandiose, rien. Non rien, aucun sentiment d'admiration, d'émerveillement. Rien ne semblait plaire ici à cet homme... Comme si le plus grand malheur du monde s'était abatu, jadis, sur la place sainte.

Spoiler:

L'homme s'avança vers l'un des bancs qui bordait les murs de l'église. A côté de celui-ci se trouvaient des charettes que des paysans avaient sans doutes abandonné pour parcourir la place et visité les ruelles de Venicia. L'homme décida alors de s'asseoir sur le banc de bois, il baissa le tête, les mains jointes, plongea dans ses pensées, ses souvenirs...

*Ai-je bien fait de revenir à cet endroit... Ne fairai-je pas mieux de m'en aller, au grès du vent, vers le lieu où se déroulera l'entretien ? Non il est de mon devoir de me souvenir, de me la rappeller, la raison pour laquelle je dois vivre...*

Un viel homme s'avança également vers le banc occupé par ce curieux personnage. Il se pencha afin de pouvoir voir le visage de l'étranger, dissimulé par le capuchon blanc... Et à sa grande surprise, il ne s'agissait pas d'un individu qui lui était inconnu.

-Toi ! s'exclama-t-il. Tu es revenu !

Slik.
L'individu se dressait maintenant devant le vieil homme. Il avait planté une lame, froide, dans le coeur de celui-ci. Le vieillard regardait, les yeux grand ouverts l'homme qui venait de lui donner la mort.
Il murmura, dans un dernier soupir ses derniers mots :

-A... ssa... ssin....

La vie quitta le vieil homme. Personne ne s'était aperçu de quoi que se soit. L'assassin posa le corp, dénué de vie, sur le banc. Pris un chapeau posé sur l'une charette, à côté du banc, et le mis sur la tête du defunt.
Il rangea sa lame de glace, et rentra dans l'église, en poussant la grande porte de bois...

A suivre...

Il rangea sa lame de glace, et rentra dans l'église, en poussant la grande porte de bois...

Devant notre homme, se trouvait une grande pièce rectangulaire dont était rajouté une seconde pièce, celle-ci en semi cercle, disposée en son fond. Les murs de cette église étaient en pierre blanche, et semblaient toucher le ciel tellement ils étaient immenses.
L'église était vide.
Après un moment de refléxion, l'assassin s'avança dans la partie dite rectangulaire de l'église, et remarqua deux conféssionals (lieu où se confesser) se trouvant à la gauche et à la droite de notre homme, l'un en face de l'autre. Fait en bois de chêne, ils comportaient des symboles tout le long de leurs murs de bois. Ils symbolisaient l'espérance, le pardon de Dieu.
Cependant l'assassin n'y prêta gère attention, et continua son chemin. Ses pas résonnaient dans la cathédrale St Hélène, à croire que l'église avait été abandonnée.
Il arriva à l'autre bout de la cathédrale, des escaliers menant à la pièce semi cirlculaire se présentaient à lui. Ils menaient à des autels, disposés au centre de la dernière partie de l'église. Les hauts murs du sanctuaire étaient parcouru de vitrailles, qui laissaient pénétrer la lumière du jour dans la belle église, tel un voile de bénédiction.
Notre individu monta ces marches, alla jusqu'au bout du demi cercle, et se laissa inonder de lumière. Il se retourna, ayant cru entendre un bruit...Cependant rien, cela ne devait être que son imagination. Il entendit à nouveau, il leva alors la tête :
Il ne s'agissait que de pigeons, qui avaient fait de l'église leur nid, où plus tard la vie naîtrait.
Il remarque également qu'étaient suspendus au plafond de nombreuses poutres et plateformes. Des rénovations avaient sans doute eu lieu il y a peu de temps. Il remarqua également des colonnes rectangulaires encrées dans les murs de la cathédrale. Des pierres dépassait, engendrant un effet de travaille, de complexe, celui-ci convoité par son créateur. Cependant, en créant cette "oeuvre d'art", cet artiste ne s'imaginait pas que cela faciliterait le trajet de notre homme.
L'assassin se retourna vers la croix en or, qui était sur l'autel, et fit son signe de croix.

-Mea culpa, prononça-t-il.

Il pris alors son élant. Sauta sur la colonne engagée dans le mur la plus proche. Après l'avoir escalader de quelques mètres il grimpa sur une poutre. Il la longea d'un pas rapide, tout en prenant son élant une seconde fois. Puis il tenta un saut sur une plate forme quelques mètres plus loin...

Spoiler:

Il y arriva. Puis il sauta, dans le même élant, une fois de plus, toujours dans le même direction. Il attérrit sur l'un des conféssional. Il partit vers la droite et pris appuit contre la mur avec son pied gauche afin de se projeter sur une nouvelle colonne engagée. Il glissa. Mais il sut se reprendre et agrippa la pierre lui permettant d'escalader. Il monta la colonne. Passa de l'autre côté de celle-ci par la droite (vu qu'elle est rectangulaire). Posa sa main sur la rebord de l'étage qui menait au clocher (voir image).
Il monta, et finit alors son parcourt.
Il était sur une sorte de balcon, donnant une vue d'ensemble sur la cathédrale. Des portes, au nombre de six, bordaient le mur du balcon.
Il ouvrit la quatrième porte sachant parfaitement où il allait, et se trouva nez à nez avec une nouvelle série d'escaliers. Il les monta de nouveaux. Cela pris un moment, car ceux-ci menait au plus haut point de la cathédrale St Hélène.
En effet, arrivé en haut, le clocher était devant lui.
Et un fois de plus comme ses souvenirs lui indiquaient, une poutres était là. Il s'approcha de celle-ci, verifia en tatant du pied si elle était toujours aussi solide que dans le passé. Ce fut le cas. Il avança le long de la poutre de bois, acroupi afin de pouvoir maintenir un certain équilibre, puis se leva, ayant atteint l'extrémité.
Il regarda vers sa droite, le soleil se coucher à l'ouest, faisant briller le Junn, le fleuve qui traversait la belle ville de Venicia.

Spoiler:

-Comment ne pas s'en rappeller, se disait-il. Il y a tellement de bons souvenirs ici... Mais, avec grand regret, des mauvais, également...

Il regarda la place de la cathédrale... Ses yeux s'embuèrent alors de larmes...

Que c'est-il passé sur cette place ? Il semble que cette ville soit famillière au héros... Quel est ce moment dont il doit à tout pris se rappeller ?

A suivre ...

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